Confirmation de l’efficacité du traitement de l’artériolopathie urémique calcifiante des patients dialysés par le thiosulfate de sodium chez 4 malades - 06/10/15
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Résumé |
Introduction |
L’artériolopathie urémique calcifiante (AUC) ou calciphylaxie est une complication sévère de la maladie rénale chronique (MRC) avancée et de la dialyse, responsable d’une mortalité élevée. Peu de traitements sont efficaces. Nous rapportons 4 cas améliorés rapidement par le thiosulfate de sodium.
Observations |
Le traitement par thiosulfate de sodium a été administré chez 4 patients caucasiens (1 homme et 3 femmes, de 49 à 91ans) souffrant de calciphylaxie. La maladie rénale terminale était secondaire à une néphroangiosclérose (n=2) et à une néphropathie diabétique (n=2). Les lésions se sont développées après 1 à 6,5ans d’hémodialyse et ont concerné les membres inférieurs (n=2), les doigts (n=1) et un sein (n=1). Elles étaient responsables de douleur (n=4), de nécrose cutanée (n=4) et de surinfection locale (n=3). Après échec de plusieurs traitements, le thiosulfate de sodium a été introduit par voie intraveineuse à la dose de 12,5 à 25g après chaque séance d’hémodialyse pour une durée de 12 à 24 semaines. La douleur et les troubles trophiques ont complètement régressé sous traitement (n=4). Les effets secondaires ont inclus des nausées et vomissements (n=2) et une baisse modérée de la pression artérielle (n=1). Les lésions n’ont pas récidivé après arrêt du traitement avec une durée de suivi de 5 à 17 mois.
Conclusion |
Le thiosulfate de sodium semble prometteur dans le traitement de la calciphylaxie dans cette petite série.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Calciphylaxie, Artériolopathie urémique calcifiante, Calcification vasculaire, Thiosulfate de sodium, Apatite, Dialyse
Plan
| ☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus. |
Vol 82 - N° 5
P. 327-330 - octobre 2015 Retour au numéro
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