Curiethérapie de haut débit de dose multimodale focale de rattrapage après une radiothérapie interne ou externe première d’un cancer localisé de la prostate : évolution de la procédure et résultat cliniques - 29/09/15
Résumé |
Objectifs |
L’imagerie fonctionnelle par tomographie par émission de positons (TEP) à la choline et IRM multiparamétrique associée à une cartographie biopsique de prostate permet de détecter une récidive intraprostatique accessible à un traitement focal. Nous décrivons l’évolution de notre procédure de curiethérapie de rattrapage de haut débit de dose multimodale intégrant en temps réel la fusion d’une IRM, d’une TEP et d’une ultrasonographie aux résultats de la cartographie histologique et exposons l’évaluation clinique (contrôle tumoral et toxicité après 90jours).
Patients et méthodes |
De septembre 2012 à mars 2015, 25 patients ont reçu une curiethérapie de haut débit de dose par iridium 192 de deux fractions de 10Gy espacées de 4 à 6heures après échec d’une première irradiation. Le volume cible anatomoclinique a été défini par fusion des paramètres de l’IRM multiparamétrique et de laTEP à la choline sur l’utrasonographie en temps réel pour les dix premiers patients. Pour les 15 patients suivant, le volume cible anatomoclinique a été défini par la fusion de l’imagerie fonctionnelle et des résultats de la cartographie biopsique. Aucun patient n’a reçu d’hormonothérapie adjuvante.
Résultats |
Le volume prostatique, le volume cible anatomoclinique et le volume cible anatomoclinique remnographique étaient respectivement de (moyenne ; écart-type) : (29,2 cm3 ; 14,2), (13,2 cm3 ; 6,7), (1,9 cm3 ; 2,6). Les doses dans 90 % (D90) de la prostate, du volume cible anatomoclinique et du volume cible anatomoclinique remnographique étaient de : (5,8Gy ; 2,5), (10,2Gy ;1,3), (12,4Gy ; 1,6). Les contraintes de dose sur le rectum et la vessie ont été respectées : la dose dans 1 cm3 du rectum (Dr1 cm3) (1,8 Gy ; 1,3),et dose dans 0,1 cm3 de l’urètre (Du 0,1 cm3) (9,1 Gy, 2,3). Le suivi moyen était de 18,1 mois. Trois des sept récidives étaient dans la prostate ou les vésicules séminales. Nous n’avons pas observé de toxicité urinaire au-delà de 90jours, en dehors d’une incontinence de grade 3.
Conclusions |
La toxicité de la curiethérapie de haut débit de dose de rattrapage est acceptable avec un taux de contrôle biochimique prometteur après radiothérapie conformationnelle ou curiethérapie de bas débit de dose. Le volume cible doit intégrer les résultats de la cartographie tridimensionnelle à la définition de l’indice tumoral par IRM et TEP à la choline. Un suivi prolongé est nécessaire pour évaluer la toxicité et la survie.
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Vol 19 - N° 6-7
P. 689 - octobre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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