Résultats à long terme de la chimioradiothérapie concomitante des tumeurs infiltrantes de la vessie - 29/09/15
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Résumé |
Objectifs |
La préservation vésicale au cours de la chimioradiothérapie concomitante des tumeurs infiltrantes de la vessie permettrait de maintenir une bonne qualité de vie sans compromettre le contrôle local chez certains patients sélectionnés. Nous présentons nos résultats à long terme d’une série de 40 malades ayant eu une résection endoscopique profonde, suivie d’une chimioradiothérapie concomitante.
Patients et méthodes |
Quarante malades, 35 hommes et cinq femmes, d’âge moyen de 69ans (47–92) ont été pris en charge entre 2007 et 2013 pour des tumeurs infiltrantes de la vessie. Il s’agissait de 22 tumeurs de stade T2N0, une T3N0, six T4N0 et sept N1 ou N2 ou N3. La chirurgie a été récusée chez six patients pour une contre-indication d’ordre médicale, dix pour une contre-indication d’ordre chirurgical et 24 patients l’ont refusée pour ses complications. Le protocole thérapeutique associait une résection endoscopique profonde et une radiothérapie exclusive dans dix cas, une chimioradiothérapie concomitante dans 30 cas, la chimiothérapie était à base de cisplatine dans 26 cas et cisplatine et gemcitabine dans quatre, la radiothérapie a été délivrée à la dose de 70Gy en deux séries, par quatre faisceaux, en 35 fractions et en moyenne 66jours.
Résultats |
Après un suivi moyen de 27 mois (6–92), la probabilité de survie sans rechute locale à 2ans était de 65 %, celles de survie sans métastase respectivement de 68 % et 32 % à 2 ans et à 5 ans et celles de survie globale à 2 ans et à 5 ans de 67 % et 15 %. Une toxicité vésicale de grade 3 selon la classification du Radiation Therapy Oncology Group (RTOG) a été rapportée chez 12 patients et une de grade 4 chez cinq. Une toxicité intestinale de grade 3 selon la classification du RTOG a été observée chez deux patients.
Conclusion |
La chimioradiothérapie concomitante des tumeurs vésicales infiltrantes offre un excellent résultat à long terme chez certains patients sélectionnés, avec une faible toxicité tardive et une préservation complète de l’organe.
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Vol 19 - N° 6-7
P. 689-690 - octobre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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