Arcthérapie volumétrique modulée du cancer du sein et des ganglions : comparaison de l’imagerie orthogonale de basse énergie et de celle de haute énergie en vue d’une utilisation quotidienne - 29/09/15
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Résumé |
Objectifs |
L’objectif de cette étude était d’étudier la faisabilité d’utiliser l’imagerie orthogonale de basse énergie (kV-kV) par comparaison à l’imagerie de référence de haute énergie (MV) dans l’arcthérapie volumétrique modulée du cancer du sein et des ganglions.
Patientes et méthodes |
L’arcthérapie volumétrique modulée, utilisée pour les cancers des seins et leurs ganglions, permet d’obtenir une meilleure couverture de dose des volumes cibles et d’épargner les organes à risques. L’utilisation de l’imagerie de basse énergie, moins irradiante que celle de haute énergie, permet de prendre en compte l’ensemble des incertitudes qui peuvent survenir tout au long de la chaîne de traitement, en augmentant ainsi la précision de ce dernier. L’étude a été réalisée en analysant les imageries de positionnement de dix patientes traitées avec la technique d’arcthérapie volumétrique modulée. Le centre du traitement a été validé en utilisant l’imagerie de contrôle orthogonale de basse énergie. Afin de pouvoir utiliser l’imagerie de haute énergie, un faisceau tangentiel de haute énergie centré sur le sein a été introduit et pris en compte dans la dosimétrie. Avant la séance, une image a été réalisée en utilisant ce faisceau. Des recalages en offline ont été réalisés afin de valider les décalages appliqués lors des séances de traitement. Pour comparer les deux modalités d’imagerie, le paramètre CLD (central lung distance), qui correspond à la distance à l’axe entre le bord postérieur du faisceau d’irradiation et la paroi thoracique, a été utilisé.
Résultats |
Les résultats des comparaisons des isocentres entre les recalages offline (moyenne=–0,109±0,439cm) et lors de la séance de traitement (moyenne=–0,110±0,432cm), ont montré qu’il n’y avait pas de différence significative (p=0,942). Les comparaisons entre les imageries de basse et haute énergie avec le paramètre CLD a donné des écarts en moyenne de –0,14±0,25 cm.
Conclusion |
Cette étude a permis de démontrer que l’imagerie de basse énergie était comparable à celle de référence de haute énergie au niveau de la validation clinique. La supériorité de la qualité de l’imagerie de basse énergie comparée à celle de haute énergie ainsi que la faible dose de celle-ci (milligray contre centigray) permettent une utilisation quotidienne.
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Vol 19 - N° 6-7
P. 687-688 - octobre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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