Infections à cytomégalovirus - 23/09/15
Article en cours de réactualisation
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Résumé |
L'infection à cytomégalovirus humain (CMV) peut revêtir des formes sévères chez les sujets immunodéprimés comme les receveurs d'allogreffe de moelle ou d'organe, ou les patients atteints du syndrome d'immunodéficience acquise (sida), et les nouveau-nés infectés in utero. La restauration immunitaire induite par les traitements antirétroviraux combinés chez les patients atteints de sida et les stratégies de prévention chez les receveurs d'allogreffe ont considérablement réduit l'incidence de la maladie à CMV favorisée par l'immunodépression. Le diagnostic de l'infection et de la maladie à CMV bénéficie de l'apport des techniques de biologie moléculaire standardisées puissantes. Malgré les progrès récents de la thérapeutique, l'infection à CMV reste difficile à traiter. La toxicité des molécules anti-CMV actuellement disponibles limite leur emploi et les contre-indique chez la femme enceinte. Elles n'ont qu'une activité virostatique et les traitements prolongés ou répétés, souvent nécessaires, favorisent l'émergence de mutants résistants. Des méthodes performantes de mesure de la charge virale sont particulièrement adaptées au suivi des patients les plus à risque de manifestations sévères de l'infection. Des candidats vaccins indiqués dans la prévention de la transmission maternofœtale et dans la prévention de la maladie à CMV chez les receveurs d'allogreffe sont en cours d'évaluation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cytomégalovirus, Latence, Réactivation, Réinfection, Infection opportuniste, Fœtus
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