Lower Pleistocene leporids (Lagomorpha, Mammalia) in Western Europe: New data from the Bois-de-Riquet (Lézignan-la-Cèbe, Hérault, France) - 22/09/15
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Abstract |
Plio-Pleistocene climate oscillations in the different regions of Western Europe substantially influenced the evolutionary history of European leporids. Distinguishing rabbits (Oryctolagus) from hares (Lepus) in the archeological and palaeontological record of Pleistocene Europe is complicated due to the variability of their size and morphology. Here, we present the first description of two Pleistocene leporid species from Bois-de-Riquet (Lézignan-la-Cèbe, Hérault) in southern France. The first, Oryctolagus cf. giberti, exhibits similar characteristics to rabbit species documented in Spain and, thus, for the first time is recorded outside the Iberian Peninsula. The second leporid is a hare represented by very limited number of non-diagnostic remains, which, unfortunately, precludes an exact species identification. Already known from Lower Pleistocene deposits in Central Europe and Spain, the presence of Lepus sp. in southern France sheds new light on the geographic extension of these species. In this respect, Bois-de-Riquet is an important paleontological site that can further our understanding of the evolutionary history and expansion of European leporids.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
L’histoire évolutive des léporidés européens actuels dans les différentes régions de l’Europe occidentale a été fortement dépendante des oscillations climatiques du Plio-Pléistocène. La distinction entre les différentes espèces de lapins (Oryctolagus) et de lièvres (Lepus) dans les gisements archéologiques et paléontologiques pléistocènes constitue une tâche délicate, tant leurs morphologies et leurs tailles demeurent très variables. Dans ce travail, deux espèces de léporidés du Pléistocène inférieur ont été décrites, pour la première fois en France, à partir du matériel du Bois-de-Riquet (Lézignan-la-Cèbe, Hérault). La première est une espèce de lapin, décrite comme Oryctolagus cf. giberti, présentant les caractères similaires à celle retrouvée en Espagne. Cela permet de mettre en évidence sa présence au-delà de la péninsule Ibérique à cette époque. Le second léporidé est un lièvre, dont la détermination spécifique n’a pas pu être effectuée en raison du très faible nombre de restes qui s’y rapportent et de leur caractère non diagnostique. Enregistré dans des gisements du Pléistocène inférieur d’Espagne et d’Europe centrale, la présence de Lepus sp. dans le Sud de la France permet de renouveler nos connaissances concernant leur extension géographique. À cet égard, le Bois-de-Riquet est un site paléontologique de première importance, permettant de discuter de l’histoire évolutive et de l’expansion des léporidés en Europe.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Evolution, Biochronology, Systematic, Oryctolagus cf. giberti, Lepus sp., 2D geometric morphometry
Mots clés : Évolution, Biochronologie, Systématique, Oryctolagus cf. giberti, Lepus sp., Morphométrie géométrique 2D
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Vol 14 - N° 5
P. 371-385 - juillet 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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