Prevalence of anal incontinence in adults and impact on quality-of-life - 29/02/08
Henri Damon [1],
Olivier Guye [2],
Arnaud Seigneurin [2],
Frédérique Long [2],
Abdoul Sonko [2],
Jean-Luc Faucheron [3],
Jean-Paul Grandjean [4],
Georges Mellier [5],
Guy Valancogne [6],
Marie-Odile Fayard [7],
Luc Henry [1],
Philippe Guyot [1],
Xavier Barth [8],
François Mion [1]
Voir les affiliationsPrévalence des troubles de la continence anale chez l'adulte et impact sur la qualité de vie. |
Objectifs |
Déterminer la prévalence de l'incontinence anale en région Rhône-Alpes, mesurer son impact sur la qualité de vie.
Méthodes |
Une étude postale par envoi de questionnaires à un échantillon de 2 800 personnes a été réalisée, complétée par une étude parmi les malades consultants en gastroentérologie et en gynécologie. L'incontinence anale était définie par un score de Jorge et Wexner supérieur ou égal à 5.
Résultats |
Dans un échantillon représentatif de la population générale (706 questionnaires analysés) la prévalence de l'incontinence anale était de 5,1 % [IC 95 % : 3,6-7,0], significativement plus élevée chez la femme. Les différentes dimensions du score de qualité de vie SF 12 étaient significativement diminuées chez les incontinents. Quatre-vingt quatre médecins ont renvoyé 835 questionnaires exploitables. La prévalence de l'incontinence anale était de 13,1 % [10,1-16,6] chez les malades consultants en gastro-entérologie et de 5,0 % [3,1-7,6] chez les malades vues en gynécologie. Pour 84,8 % des malades souffrant d'incontinence anale, le médecin n'avait pas connaissance du trouble.
Conclusion |
La prévalence de l'incontinence anale est élevée, dans la population générale et chez les malades consultant en gastro-entérologie et en gynécologie. Malgré un impact significatif sur la qualité de vie, il s'agit d'une pathologie mal dépistée par les médecins.
Objective |
To investigate the prevalence of anal incontinence in the general population and in patients consulting gastroenterologist and gynecologist practices in the Rhône Alpes area.
Methods |
For the first study a questionnaire was sent to a sample of 2800 people selected randomly from the electoral roll. Another study of patients selected randomly among patients attending gynecology and gastroenterology consultations was performed. A Jorge & Wexner score above or equal to 5 was used to define anal incontinence.
Results |
For the first study, a total of 706 questionnaires was analyzed: the prevalence of anal incontinence was 5.1% [95% CI: 3.6-7.0] and the scores of each dimension of the SF-12 Health Survey were significantly lower among incontinent people than among continent people. The prevalence was significantly higher for women (7.5% [5.0-10.7]) than for men (2.4% [1.1-4.7]). Eighty-four physicians returned 835 valid questionnaires. The prevalence was 13.1% [10.1-16.6] among patients attending gastroenterology consultations and 5.0% [3.1-7.6] among those attending gynecology consultations. For 84.8% of the incontinent patients, the physician was unaware of the patient's disorder.
Conclusion |
The prevalence figures we obtained coincide with data in the literature. This disorder is common and affects the patient's quality-of-life, but remains underestimated and under-diagnosed.
Plan
© 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 30 - N° 1
P. 37-43 - janvier 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.