Optimiser nos résultats, c’est tout faire pour atteindre des objectifs d’ordre, de symétrie et de défini, le but ultime étant que nous nous dirigions vers l’idée d’harmonie recherchée, de contraste voulu, et de proportions justes. Les traitements orthochirurgicaux nécessitent certes des finitions spécifiques qui relèvent le plus souvent de la pluridisciplinarité voire de la transdisciplinarité. Des finitions qui intéresseront d’ailleurs tout autant les arcades dentaires que l’environnement orofacial. Ces traitements nécessitent surtout une approche très ciblée avec des actes parfaitement définis et maîtrisés. Pour bien finir un traitement il faut se fixer des objectifs raisonnables pour être sûr de les atteindre. Il faut savoir être ambitieux tout en restant dans la raison. C’est d’une alliance très étroite entre le chirurgien et l’orthodontiste que vont naître des projets convaincants et réalisables avec un résultat pour la vie. Après la phase de consolidation, environ 4 à 6 semaines postchirurgicales, nous pouvons engager le traitement orthodontique final, car il s’agit en fait d’un véritable minitraitement. « Les détails font la perfection, mais la perfection n’est pas un détail » (Léonard de Vinci). « La lucidité, c’est le vestiaire de l’intelligence » (Léo Ferré). Dans l’ordre de la vie toute unité est toujours unique et si chacun de nous est unique c’est que tous les autres le sont aussi. Être ambitieux, raisonnable, lucide et efficace c’est garantir un résultat, c’est garantir le résultat. Nous ne devons pas être spectateur de nos traitements mais architecte, maître d’œuvre et chef de chantier, tous à la fois. Parler des finitions dans les cas orthochirurgicaux est une tâche sans fin car tout concourt aux finitions et la liste est longue et loin d’être exhaustive.