Hypercalcémies dans un service de médecine interne : à propos de 51 cas - 10/09/15
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Résumé |
Objectifs |
Préciser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’hypercalcémie.
Patients et méthodes |
À travers une étude rétrospective, réalisée au service de médecine interne de l’hôpital Sahloul de Sousse et menée sur une période de 13ans, nous avons recensé 51 cas d’hypercalcémie.
Résultats |
Il s’agissait de 19 hommes et de 32 femmes, l’âge moyen était de 57ans (extrêmes : 19–77ans). L’hypercalcémie était de découverte fortuite dans 31,4 % des cas. Les signes cliniques étaient : des signes généraux (80,4 % des cas), rhumatologiques (51 %), digestifs (47,1 %), cardiologiques (37,3 %), neuropsychiatriques (37,2 %), urinaires (23,5 %) et une déshydratation (11,8 %). Les étiologies étaient : l’hyperparathyroïdie primaire (33,3 %), les métastases osseuses (21,6 %), les hémopathies malignes (13,7 %), l’iatrogénie (7,9 %), les granulomatoses (6 %), l’insuffisance surrénalienne aiguë (3,9 %) et l’hyperthyroïdie (2 %). Sur le plan thérapeutique, 82,4 % des patients avaient bénéficié d’une hydratation et d’un traitement par bisphosphonates ou calcitonine dans le cas d’une hypercalcémie modérée à sévère avant le traitement étiologique.
Discussion |
L’hypercalcémie reste une affection fréquente et potentiellement grave. Elle touche de plus en plus les patients âgés. La pathologie maligne domine les étiologies des hypercalcémies sévères. Le traitement est à la fois symptomatique et étiologique.
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Vol 76 - N° 4
P. 490 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.