Rentabilité du bilan biologique chez les patientes ménopausées ostéoporotiques - 10/09/15
Résumé |
Devant la suspicion d’une ostéoporose, il est habituel de réaliser un bilan biologique pour éliminer d’autres causes d’ostéopathies fragilisantes avant de retenir le diagnostic d’ostéoporose primitive.
Les objectifs de l’étude étaient de déterminer la fréquence des anomalies biologiques non connues auparavant.
Patientes et méthode |
Mille soixante-deux femmes ménopausées sont recensées, 305 patientes sont classées ostéoporotiques selon les critères de l’OMS (T-score≤2,5). Un bilan biologique comportant en règle : NFS, VS, CRP, calcémie, phosphorémie, calciurie des 24heures, phosphatases alcalines totales, hormone parathyroïdienne (PTH), électrophorèse des protides sériques, créatininémie, bilan hépatique, glycémie à jeun.
Résultats |
Les anomalies biologiques objectivées sont :
– 5 cas de gammapathie monoclonale : une patiente a présenté un myélome (décédée), dans 3 cas le diagnostic de MGUS est retenu, et dans un cas la gammapathie monoclonale n’est pas encore étiquetée pour le moment (patiente refuse de faire le médullogramme) ;
– 7 cas d’hyperparathyroïdie primitive : dans 2 cas un adénome parathyroïdien est objectivé au bilan de localisation et confirmé par l’étude histologique de la pièce opératoire ;
– 1 cas de polyarthrite rhumatoïde ;
– 6 cas de diabète type 2 méconnu, et dans 1 cas une intolérance aux hydrates de carbone.
Conclusion |
Dans notre étude ciblant une population de femmes ménopausées ostéoporotiques suivies en consultation, la découverte grâce au bilan biologique d’une nouvelle affection pouvant entraîner une déminéralisation osseuse est fréquente.
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Vol 76 - N° 4
P. 483-484 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.