Déficit en vitamine D. Qui doit faire quoi ? Une responsabilité collective - 10/09/15
Résumé |
Introduction |
L’étude rapportée est observationnelle et monocentrique. Elle confirme le déficit global en vitamine D de la population du quart nord-est français, quel que soit l’âge.
L’endocrinologue doit conserver sa place.
Patients méthodes |
Entre le 7 mars et le 7 avril 2014, un contrôle systématique de la vitamine D et de la PTH est effectué chez des patients hospitalisés en médecine interne. Les comparaisons des sous-groupes sont effectués par test-t de Student.
Résultats |
Soixante-douze patients de 69,2ans (18–90ans) sont observés, dont 57 % de sexe féminin. Soixante-dix pour cent sont âgés de plus de 65ans. Les taux normaux de vitamine D retenus sont 75–200 nmol/L. Quatre-vingt-dix pour cent de la population a moins de 75 nmol/L de vitamine D, 69,4 % moins de 59 nmol/L, 33 % moins de 25 nmol/L.
Six patients institutionnalisés préalablement avaient une moyenne à 20 nmol/L (p : 0,01). Les patients avec antécédents de fracture coxo-fémorale (29,17 %) étaient les plus carencés : taux à 24,38 nmol/L. Le BMI inférieur à 20 est facteur aggravant (p=0,05).
Discussion |
L’intérêt de la vitamine D dépasse le cadre ostéoarticulaire, mais la prévention du risque fracturaire a un intérêt socioéconomique.
Globalement, les recommandations (Grio 2011) ne sont pas respectées.
Conclusion |
Quelle que soit l’origine du patient, le déficit en vitamine D est probant.
La généralisation de l’application des recommandations intéresse l’ensemble des prescripteurs.
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Vol 76 - N° 4
P. 474-475 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.