Profil de l’hyperthyroïdie au service d’endocrinologie du CHU de Fès (à propos de 181 cas) - 10/09/15
Résumé |
Introduction |
L’hyperthyroïdie constitue la seconde endocrinopathie après le diabète. Elle désigne l’ensemble des manifestations liées à une hyper-production d’hormones thyroïdiennes. L’étiologie conditionne les modalités de prise en charge thérapeutique et le pronostic.
Matériels et méthodes |
Étude descriptive rétrospective sur 4ans ayant inclue 181 patients et analysant les aspects cliniques, biologiques et thérapeutiques de l’hyperthyroïdie.
Résultats |
L’âge moyen des patients est de 48,4ans, avec une nette prédominance féminine (90 %). Le mode de découverte était soit : des signes cliniques d’hyperthyroïdie (60 %), un goitre (22 %), ou fortuit (18 %). Les signes cliniques retrouvés : tachycardie (57,4 %), asthénie physique (50 %), ou des signes extra-thyroïdiens (14 %). Sur le plan biologique : la TSHus était basse (100 %) avec une moyenne de 0,04uui/mL, FT4 élevée (79,5 %), une LT3 élevée (78 %), des TRAK positifs dans 20,1 % des cas, et des anti-TPO positifs (16 %). Concernant les étiologies : goitre multi-nodulaire toxique (80 %), maladie de Basedow (16 %), adénome toxique (2 cas). Tous nos patients ont eu un traitement médical initial par les antithyroïdiens de synthèse et dans 25 % des cas, un traitement par bêtabloquants. Comme effets secondaires, nous avons noté la survenue d’un prurit (2 cas), et d’une leuco-neutropénie (19 cas). Un traitement radical a été réalisé dans 70 % des cas.
Conclusion |
L’hyperthyroïdie est fréquente chez les femmes quarantenaires. L’expression clinique est polymorphe. Le GMHN toxique est l’étiologie la plus rencontrée suivi de la maladie de Basedow.
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Vol 76 - N° 4
P. 427 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.