Hypersomatotropisme et dyslipidémie - 10/09/15
Résumé |
Objectifs |
Mettre en évidence le rôle dans la survenue de la dyslipidémie : de l’âge, des antécédents familiaux de facteurs athérogènes (AF), de la durée d’évolution de la maladie, du taux de GH moyenne, de l’hypothyroïdie, du diabète sucré, de l’obésité et de l’HTA.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective ayant concerné 49patients acromégales, le 1er groupe (G1 : n=8) comprend ceux atteints de dyslipidémie et le 2e (G2 : n=41) ceux qui en sont indemnes.
Résultats |
Des 2groupes, respectivement avec et sans dyslipidémie. L’âge moyen (années) était de 45,86 (23–73) vs 35,24 (13–75) différence non significative (NS), AF (62,5 % vs 46,3 % NS), durée d’évolution moyenne (années)=5,87 (1–10) vs 4,56 (1–17) NS, taux de GH moyenne (ng/mL)=24,5 (2,8–91,81) vs 26,6 (1,5–91) NS, hypothyroïdie=12,5 % vs 12,2 % NS, diabète sucré=75 % vs 26,8 % ; p<0,05, obésité=25 % vs 12,2 % NS, hypertension artérielle=37,5 % vs 31,7 % NS.
Discussion |
Seul le diabète sucré semble jouer un rôle dans la survenue de la dyslipidémie dans notre étude. Il n’y a pas de différence statistiquement significative pour les autres facteurs étudiés alors que celle-ci l’était pour le diabète sucré, la GH, l’obésité et l’hypothyroïdie dans d’autres séries.
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Vol 76 - N° 4
P. 404 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.