Macroadénomes à prolactine géants et invasifs - 10/09/15
Résumé |
Introduction |
Les prolactinomes géants et invasifs « PGI » sont rares. Ils sont caractérisés par une taille tumorale>40mm et un taux élevé de prolactine>1000ng/ml. L’objectif de notre travail était de décrire les caractéristiques cliniques, biologiques, morphologiques et la prise en charge des « PGI ».
Matériels et méthodes |
Étude descriptive de 6 patients ayant un « PGI » hospitalisés au service d’Endocrinologie-Diabétologie de Sfax.
Résultats |
Tous nos patients étaient des hommes. L’âge moyen était de 40,3ans (extrêmes : 19–65ans). Les PGI étaient découverts devant un syndrome tumoral hypophysaire dans 5 cas et une exophtalmie unilatérale dans 1 cas. La taille tumorale variait de 56 à 84mm. La prolactinémie moyenne était de 151 313ng/ml (extrêmes : 1470–642 387 ng/ml). Une insuffisance antéhypophysaire était retrouvée chez tous les patients. Elle portait sur l’axe thyréotrope dans 1 cas, corticotrope dans 4 cas et gonadotrope dans les 6 cas. L’axe somatotrope était intact dans tous les cas. Un traitement médical par les agonistes dopaminergiques (AD) de première intention était adopté pour tous les patients. Une chirurgie hypophysaire a été pratiquée chez un seul patient devant une apoplexie pituitaire et aggravation de l’atteinte visuelle. L’évolution était marquée par l’amélioration de la symptomatologie clinique et la diminution de la prolactinémie ainsi que la taille tumorale pour tous nos patients, qui prenaient encore les AD.
Conclusion |
Les « PGI » est une entité rare. Malgré leur agressivité locorégionale ils répondent, en général, favorablement au traitement médical.
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Vol 76 - N° 4
P. 394-395 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.