Étude des adénomes hypophysaires dans le service de médecine et d’endocrinologie de l’hôpital du Mali de Bamako - 10/09/15
Résumé |
Objectifs |
Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques des adénomes hypophysaires.
Méthodes |
Étude descriptive de 3ans avec recueil rétrospectif et prospectif des données. Tous nos patients ont bénéficié d’un scanner de la région hypophysaire.
Résultats |
Dix-huit cas d’adénomes hypophysaires sur 24 161patients vus soit 0,75 ‰. La moitié des patients était âgé de 40 à 60ans. La moyenne d’âge était de 42,1ans±15,8 avec un sex-ratio de 0,8. Il s’agissait d’adénomes à prolactines (66,7 %) et d’adénomes non fonctionnels (33,3 %). La référence des patients était tardive car 83,3 % nous était adressé après la découverte d’un adénome hypophysaire au scanner. Au moins un signe tumoral clinique était retrouvé chez 88,9 % des patients. Autres signes cliniques retrouvés : femmes : troubles du cycle menstruel (100 %), galactorrhée (80 %), asthénie physique (40 %), dyspareunie (22,2 %) ; hommes : baisse de la libido (75 %), troubles de l’érection (50 %), gynécomastie (12,5 %). Les macroadénomes étaient retrouvés dans 88,9 % des cas. Un déficit antéhypophysaire isolé ou associé était présent dans 88,9 % des cas. Tous les cas d’adénome à prolactine ont été traités avec la cabergoline (66,7 %) et la bromocriptine (33,3 %). Les cycles menstruels ont été rétablis chez 100 % des patientes revues (n=4).
Conclusion |
Diagnostic de certitude tardif chez nos patients malgré la présence de signes présomptifs du fait de l’insuffisance du plateau technique et/ou des moyens financiers pour la réalisation des bilans.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 76 - N° 4
P. 383 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.