Diagnostic et traitement des mycobactérioses atypiques d’expression respiratoire - 09/12/11
Résumé |
Introduction |
Les mycobactéries non tuberculeuses (MNT) ne sont pas, contrairement aux mycobactéries du complexe tuberculosis, des mycobactéries pathogènes strictes de l’homme. Le diagnostic d’infection et le choix du traitement restent difficiles.
État des connaissances |
La mise en évidence d’une MNT dans un prélèvement pulmonaire n’est pas synonyme d’infection. Le diagnostic s’appuie sur l’association des critères cliniques, radiologiques et microbiologiques. Lors de l’isolement d’une MNT sur un prélèvement respiratoire, le diagnostic est plus ou moins probable selon l’espèce isolée. Les principales MNT en France, responsables d’infection pulmonaire, sont Mycobacterium avium intracellulare, Mycobacterium xenopi, Mycobacterium kansasii, Mycobacterium abscessus. Leur prise en charge est difficile et mal connue. Le traitement est bien codifié pour M. avium intracellulare et M. kansasii, avec respectivement l’association clarithromycine–rifampicine–éthambutol et l’association isoniazide–rifampicine–éthambutol. Pour M. xenopi, le traitement optimal n’est pas connu et l’association clarithromycine–rifampicine–éthambutol, avec en alternative la moxifloxacine, est actuellement recommandée. De manière générale, le traitement est long et émaillé de problèmes de tolérance.
Perspectives et conclusion |
La prise en charge des infections à MNT, compte tenu de l’augmentation des patients « à risque », est un véritable enjeu. De nombreuses études sont à réaliser pour améliorer les critères d’infection et pour trouver les associations thérapeutiques optimales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Non tuberculous mycobacteria (NTM), unlike tuberculous mycobacteria, are not strictly human pathogens. The diagnosis of infection and the choice of treatment remain difficult.
Background |
Evidence of a NTM in a pulmonary sample is not synonymous with infection. The diagnosis depends on the association of clinical, radiological and microbiological factors. If a NTM is isolated from a respiratory sample, the probability of infection depends on the species. The main NTMs responsible for pulmonary infection in France are Mycobacterium avium intracellulare, Mycobacterium xenopi, Mycobacterium kansasi and Mycobacterium abscessus. Their management is difficult and poorly understood. Treatment is well established for M. avium intracellulare and M. kansasii, with combinations of clarithromycin–rifampicin–ethambutol and isoniazid–rifampicin–ethambutol respectively. For M. xenopi, the optimal treatment is not known and a combination of clarithromycin–rifampicin–ethambutol, with moxifloxacin as an alternative, is currently recommended. In general, treatment is prolonged and often associated with problems of tolerance.
Viewpoint and conclusion |
The management of NTM infection, taking into account of the increase in patients “at risk”, is an important issue. Further studies are needed to improve the criteria for infection and to find the optimal therapeutic combinations.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Mycobactéries non tuberculeuses, Mycobacterium avium complex, Mycobacterium kansasii, Mycobacterium xenopi, Mycobacterium abscessus
Keywords : Non tuberculous mycobacteria, Mycobacterium avium complex, Mycobacterium kansasii, Mycobacterium xenopi, Mycobacterium abscessus
Plan
Vol 28 - N° 10
P. 1293-1309 - décembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.