A replication study of sHLA-E influence on schizophrenia and bipolar disorder - 01/06/24
Une étude réplicative de l’influence du HLA-E soluble sur la schizophrénie et le trouble bipolaire
Abstract |
Objectives |
Schizophrenia (SZ) and bipolar disorders (BP) are chronic and severe neuropsychiatric diseases. These disorders are tightly related to immune deregulations. In the current study, we intended to replicate the previously reported involvement of the soluble HLA-E isoforms (sHLA-E) in the risk of developing the two conditions along with disease severity in a Tunisian population group.
Patients and methods |
One hundred and twenty-four patients with schizophrenia and 121 with bipolar disorder meeting the DSM-IV criteria along 111 healthy controls were included in this present case-control study. The soluble HLA-E isoforms circulating levels were measured using the ELISA method. The statistical analyses were performed using Kruskal-Wallis and Wilcoxon rank sum tests by R software and GraphPad prism 9.
Results |
We found that the sHLA-E circulating levels were significantly higher in BP patients as compared to healthy controls (P<0.0001) and that such increases were mainly observed in patients during an acute phase of their disease (P<0.0001). In SZ patients, while we failed to observe an association with the levels of sHLA-E in the entire SZ sample, we found that high sHLA-E levels characterized stabilized patients in comparison with those during an acute episode (P=0.022). Finally, we did not observe any association between sHLA-E circulating levels and symptoms assessed by the classical clinical scales either in BP or SZ patients.
Conclusion |
Overall, the present findings replicate in a Tunisian population group the previously demonstrated implication of sHLA-E circulating levels in the risk of developing BP or SZ in a French patient cohort. Such replication allows to consider HLA-E as a potent and true inflammatory marker in the context of the two disorders.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
La schizophrénie et les troubles bipolaires sont des maladies neuropsychiatriques chroniques et sévères. Ces troubles ont été montrés étroitement liés à des dérégulations immunitaires. Dans cette étude, nous sommes intéressés à la reproduction de l’implication précédemment rapportée des isoformes HLA-E solubles (sHLA-E) dans le risque de développement de ces deux pathologies ainsi que de leur sévérité chez des patients d’origine tunisienne.
Patients et méthodes |
Une cohorte composée de 124 patients schizophrènes et 121 bipolaires ainsi que 111 témoins sains a été incluse dans le présent cas témoins. Les niveaux circulants d’isoformes HLA-E solubles ont été mesurés à l’aide de la méthode Elisa. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel R et le GraphPad prisme 9 en utilisant les tests de Kruskal-Wallis et Wilcoxon.
Résultats |
Nous avons observé que les taux circulants de sHLA-E étaient significativement plus élevés chez les patients bipolaires par rapport à ceux d’un groupe de témoins sains (p<0,0001) et que ces taux élevés étaient principalement retrouvés chez les patients inclus lors d’un épisode aigu de leur maladie (p<0,0001). En revanche, nous n’avons trouvé aucune association significative entre les niveaux de sHLA-E et les patients schizophrènes mais nous avons constaté que ces niveaux élevés sont associés aux patients inclus lors d’une phase stable (p=0,022). Enfin, nous n’avons observé aucune association entre les taux circulants de sHLA-E et les symptômes évalués par les échelles cliniques classiques, que ce soit chez les patients bipolaires ou chez les patients schizophrènes.
Conclusion |
Nos résultats confirment, dans un groupe de population tunisienne, l’implication précédemment démontrée chez des patients d’origine française de fort taux circulants de sHLA-E dans le risque de développement de la schizophrénie ou du trouble bipolaire. Cette réplication permet de considérer sHLA-E comme un véritable marqueur inflammatoire dans ces deux pathologies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Bipolar disorder, Schizophrenia, sHLA-E, Inflammation, Natural killer cells
Mots clés : Troubles bipolaires, Schizophrénie, HLA-E soluble, Inflammation, Cellules natural killer
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