Immunoprophylaxie RH chez les patientes RH1 partiel : intérêt d’un test de consommation in vitro - 07/09/15
Résumé |
Introduction |
Dans le cadre de l’immunoprophylaxie RH, les patientes enceintes RH1 partiel reçoivent des injections d’IgRH de façon empirique. Les IgRH injectés risquent de se fixer sur les hématies maternelles RH1 partiel et aucune étude n’a prouvé l’efficacité de ces injections ni la dose à adapter en cas d’hémorragie fœto-maternelle (HFM).
Objectif |
L’objectif de ce travail était d’évaluer in vitro, après administration d’IgRH chez des patientes RH1 partiel, la concentration d’IgRH restant disponible dans le plasma maternel.
Méthodes |
Du sang total (RH1 partiel, positif, négatif ou mélanges calibrés RH1 partiel et RH1 positif fœtal mimant une HFM modérée) était mis en contact avec des IgRH (1h à 37°C). Les IgRH non fixés étaient dosés par la technique de microtitrage de manière à évaluer leur consommation in vitro.
Résultats |
Sur 13 patientes RH1 partiel testées, 5 présentaient un DAR, 4 un DAU et 4 un weak D type 4. Les IgRH après le test de consommation in vitro étaient retrouvées en moyenne à 31ng/mL (6 à 48ng/mL) pour les patientes RH1 partiel, à 63ng/mL pour les témoins RH1 négatif (24 à 96ng/mL) et 3ng/mL pour les témoins RH1 positif (<1,5 à 6ng/mL). La concentration en IgRH n’a pas été trouvée diminuée pour les HFM modérées par un manque de précision de la méthode dans le domaine de mesure considéré (24 et 48ng/mL).
Conclusion |
Malgré une certaine variabilité, toutes les concentrations en IgRH après test de consommation étaient supérieures ou égales à 6ng/mL, valeur considérée comme efficace dans le cadre d’une HFM occulte. Ces résultats sont en faveur de l’efficacité de l’administration des IgRH chez les patientes RH1 partiel dans le cadre de l’immunoprophylaxie ciblée.
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Vol 22 - N° 4
P. 251 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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