Le don de cellules souches hématopoïétiques en Tunisie : réalités et perspectives - 07/09/15
Résumé |
Introduction |
L’allogreffe de CSH, seule thérapeutique curative de maladies hématologiques (malignes et non malignes) et immunologiques, nécessite la disponibilité d’un donneur (D) HLA compatible (géno-identique). En Tunisie, le don de CSH demeure limité à la famille.
Objectif |
Évaluer :
– la fréquence d’un D de CSH géno-identique ou plus parmi la fratrie ;
– la fréquence d’un D parental (père ou mère).
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective qui s’est étendue sur 15ans (2000–2014), période pendant laquelle nous avons typé 1764 familles en vue de rechercher un donneur HLA compatible pour 1764 patients atteints de diverses maladies hématologiques et immunologiques.
Le typage HLA classe I de tous les membres a été effectué par microlymphocytotoxicité. Le couple receveur/donneur potentiel est typé en biologie moléculaire aussi bien en CL I qu’en CL II pour vérifier la géno-identité (PCR-SSO Dot Reverse d’INNOGENETICS®).
Résultats |
Parmis les patients tunisiens, 50,68 % ont une chance d’avoir au moins un D de CSH géno-identique.
Plus qu’un donneur compatible est disponible dans 8,84 % des cas.
L’un des parents est géno-identique au patient dans 4,64 % des cas.
Conclusion |
Vu que 49,32 % des malades n’ont pas de D intrafamilial, l’élaboration d’un registre national de D de CSH volontaires en Tunisie est devenue une nécessité. Ce projet est réalisable moyennant une bonne sensibilisation de la population et un financement adéquat.
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Vol 22 - N° 4
P. 248 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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