Infections génitales hautes - 18/12/14
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Résumé |
Les infections génitales hautes (IGH) sont dues essentiellement à la contamination de l'appareil génital par voie ascendante, et les pathogènes peuvent être sexuellement transmis comme Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae et Mycoplasma genitalium, ou être issus de la flore vaginale (entérobactéries, anaérobies, etc.). Une IGH non compliquée présente souvent une symptomatologie discrète voire trompeuse rendant l'examen clinique insuffisant pour poser le diagnostic : les prélèvements bactériologiques endocervicaux et/ou pelviens sont un complément indispensable, ainsi que l'imagerie et la biopsie endométriale ; une cœlioscopie est indiquée en cas de doute sur le diagnostic. Les formes compliquées (abcès pelvien, péritonite) nécessitent une hospitalisation avec une antibiothérapie parentérale. Les abcès tubo-ovariens justifient un drainage, de préférence par ponction sous imagerie (échographie, tomodensitométrie), ou chirurgical. Les IGH peuvent laisser des séquelles tubopelviennes irréversibles responsables de douleurs chroniques et d'infertilité. Le traitement - en externe dans les formes non compliquées - repose essentiellement sur une antibiothérapie probabiliste à large spectre.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Infection génitale haute, Endométrite, Salpingite, Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, Mycoplasma genitalium, IST, Cœlioscopie, Péritonite, Abcès tubo-ovarien, Pyosalpinx, GEU, Stérilité
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