P217 Étude de la prise en charge des urgences métaboliques diabétiques à la CUAU du CNHU-HKM de Cotonou - 20/03/14
Résumé |
Objectif |
Étudier le profil épidémio-clinique et thérapeutique des urgences métaboliques diabétiques
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective à visée descriptive et analytique réalisée sur une période de 6 mois au CNHU/HKM de Cotonou. Les patients retenus dans le cas de notre étude étaient ceux qui, comateux ou conscients, avaient présenté une hypoglycémie diabétique ou une hyperglycémie anormale (2,5g/l), avec une glycosurie positive et une cétonurie positive ou non.
Résultats |
2 786 patients ont été admis aux urgences dont 57 (2 %) de décompensations métaboliques aiguës du diabète. L’acidocétose diabétique représentait 1,1 %, le syndrome d’hyperglycémie hyperosmolaire 0,5 % et l’hypoglycémie 0,4 %. Pour les décompensations hyperglycémiques le sexratio était de 0,8 en faveur du sexe féminin avec un âge moyen de 50,7±16,9 (16–84). Pour l’hypoglycémie, le sexe masculin était prédominant 3 fois sur 4. Comme facteurs de décompensation pour l’hyperglycémie, une infection était retrouvée dans 54 % (n = 30) des cas et l’accident vasculaire cérébral par hypertension artérielle 29 % (n = 15) ; Quant à l’hypoglycémie, les facteurs déclenchants étaient dominés par l’erreur diététique (50 %) et l’erreur thérapeutique (25 %). 63 % (n = 36) de patients ont bénéficié d’une réanimation. Plus de 3 patients sur 4 ont été réanimés à l’insuline. 98 % des patients ont été réhydraté. L’évolution a été favorable dans 56 % des cas. Le taux de décès était de 25 % (n = 14).
Conclusion |
Le diabète sucré est une affection grave et sa gravité est surtout liée à ses complications qui peuvent être aiguës ou chroniques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A79 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.