Enquête sur les pratiques de maturation cervicale en France - 08/01/14
Survey on cervical ripening practices in France
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Objectif |
Le déclenchement artificiel du travail est l’une des procédures les plus fréquentes en France chez la femme enceinte. Le plus souvent, l’indication est posée sur un col immature. On relève dans la littérature une importante hétérogénéité concernant les recommandations pour la maturation cervicale. L’objectif de cette étude est d’analyser la manière dont ces recommandations sont appliquées dans les centres hospitalo-universitaires français.
Méthodes |
Il s’agit d’une enquête téléphonique réalisée auprès des 46 départements de gynécologie-obstétrique français. Pour chaque centre, nous avons contacté le médecin référent en salle d’accouchement ou responsable des protocoles.
Résultats |
L’intégralité des 46 centres interrogés a répondu au questionnaire. Tous évaluaient le statut cervical par examen clinique avec un score de Bishop jugé favorable lorsque supérieur ou égal à 7 pour 37 maternités (90,2 %). Pour 56,5 % d’entre elles, ce score était ajusté selon la parité. Trente-huit maternités (82,6 %) réalisaient la maturation cervicale à proximité d’une salle de césarienne. La méthode la plus diffusée était la dinoprostone à libération prolongée (89,1 %), suivie par la dinoprostone en gel vaginal (65,2 %), les ballonnets (50 %) et le misoprostol (17,4 %). Le nombre de méthodes utilisées par centre ainsi que les protocoles d’administration et de surveillance étaient très variables d’une maternité à une autre.
Discussion et conclusion |
La dinoprostone reste la molécule la plus largement utilisée, que ce soit sous forme de gel ou de dispositif à libération prolongée. Les différences de protocoles mises en évidence devraient être comparées en termes d’efficacité pour permettre d’établir une pratique consensuelle entre les différentes équipes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objectives |
Labor induction is one of the most frequent procedures during pregnancy in France. In most cases, the cervix is unriped. Guidelines regarding cervical ripening are heterogeneous in terms of molecules, administration route, dosage or surveillance. The objective was to describe how international recommendations are applied in French teaching maternities.
Methods |
This is a national telephone survey for all 46 obstetrical departments. For each center, the obstetrician in charge was contacted.
Results |
All of the 46 maternities were accounted for. All of them assessed cervical status clinically, defined as riped for a Bishop score≥7 for 90.2% of the maternities. Ripening evaluation depended on parity for 56.5% of them. Cervical ripening was performed near a surgical unit in case of a cesarean section for 82.6% of the maternities. The most common method used the controlled-released pessary of dinoprostone (89.1%) followed by intra-vaginal dinoprostone (65.2%), the foley catheter (50.0%) and misoprostol (17.4%).
Discussion and conclusion |
Numbers of methods of cervical ripening and protocols of administration and surveillance varied widely between obstetrical departments, sometimes even in contradiction to guidelines and review of the litterature. Controlled-released pessary and intra-vaginal gel of dinoprostone were the most common molecules used for cervical ripening. Differences in protocols should be analyzed on their efficiency to establish consensus-based recommendations.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Épidémiologie, Maturation cervicale, Dinoprostone, Misoprotol, Sonde de Foley
Keywords : Epidemiology, Cervical ripening, Dinoprostone, Misoprostol, Foley catheter
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