P2008 Pratiques d’exercice et de sport sous pompe à insuline : résultats d’une enquête - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
Nous rapportons ci-dessous les résultats d’une enquête menée en France par l’Union Sport et Diabète (USD) avec le concours de la Société de Prestation de Santé à Domicile VitalAire auprès de 4980 patients diabétiques porteurs d’une pompe à insuline externe. Mille trois cent quatre-vingt-quatre réponses ont été reçues après envoi postal d’un questionnaire anonyme en mai 2012.
Patients et méthodes |
Mille trois cent quatre-vingt-quatre réponses ont été reçues après envoi postal d’un questionnaire anonyme en mai 2012. L’âge des répondeurs va de 16 à 76 ans, 58,8 % sont des femmes, 72,4 % des diabétiques de type 1. Un pourcentage de 82,5 font 4 contrôles de glycémie/j au moins. Les anciennetés moyennes du diabète et de la mise sous pompe sont respectivement de 24 et 6,3 ans. La moyenne d’HbA1c dans la population étudiée est de 8,2 %. Une activité physique régulière est déclarée par 78,1 % des répondeurs, à titre de loisir pour 72,6 % d’entre eux et de compétition pour 1,8 % seulement.
Résultats |
Les types d’activités physiques sont dominés par la marche, la course à pied, la randonnée, la natation. La glycémie est contrôlée avant l’activité et dans l’heure qui suit l’arrêt par respectivement 88 et 83 % des répondeurs. Cinquante-quatre pour cent utilisent le débit basal temporaire et 22,1 % ont un schéma personnalisé. En cas d’hyperglycémie, la recherche d’acétone n’est faite systématiquement que dans 8,8 % des cas. En cas d’hypoglycémie, la grande majorité (88,9 %) arrête transitoirement l’activité et se ressucre. Globalement, 57 % des répondeurs se déclarent entièrement satisfaits par le type de gestion choisi pour la pompe lors de l’activité physique.
Conclusion |
Cette enquête auprès d’une population importante de diabétiques avait pour but d’acquérir des informations consistantes sur les pratiques d’utilisation des pompes à insuline lors de l’exercice et du sport. Ses résultats devraient être utiles aux cliniciens pour améliorer la sécurité des porteurs ainsi que leur satisfaction et leur qualité de vie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A71 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.