Infant brain responses associated with reading-related skills before school and at school age - 01/05/12
Les potentiels liés à l’événement (ERPs) chez le nouveau-né et le nourrisson permettent de prévoir les compétences en lecture en âge préscolaire et scolaire
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Summary |
Introduction |
In Jyväskylä Longitudinal Study of Dyslexia, we have investigated neurocognitive processes related to phonology and other risk factors of later reading problems. Here we review studies in which we have investigated whether dyslexic children with familial risk background would show atypical auditory/speech processing at birth, at six months and later before school and at school age as measured by brain event-related potentials (ERPs), and how infant ERPs are related to later pre-reading cognitive skills and literacy outcome.
Patients and methods |
One half of the children came from families with at least one dyslexic parent (the at-risk group), while the other half belonged to the control group without any familial background of dyslexia.
Results |
Early ERPs were correlated to kindergarten age phonological processing and letter-naming skills as well as phoneme duration perception, reading and writing skills at school age. The correlations were, in general, more consistent among at-risk children. Those at-risk children who became poor readers also differed from typical readers in the infant ERP measures at the group level. ERPs measured before school and at the 3rd grade also differed between dyslexic and typical readers. Further, speech perception at behavioural level differed between dyslexic and typical readers, but not in all dyslexic readers.
Conclusions |
These findings suggest persisting developmental differences in the organization of the neural networks sub-serving auditory and speech perception, with cascading effects on later reading related skills, in children with familial background for dyslexia. However, atypical auditory/speech processing is not likely a sufficient reason by itself for dyslexia but rather one endophenotype or risk factor.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
L’étude longitudinale « Jyväskylä » sur la dyslexie était consacrée aux processus neurocognitifs en rapport avec la phonologie et aux facteurs de risque de troubles ultérieurs de la lecture. Dans cet article, nous reprenons les études portant sur les questions suivantes : chez les enfants dyslexiques qui présentaient des facteurs de risque familiaux, l’enregistrement des potentiels liés à l’événement (ERPs) permet-il d’objectiver des anomalies du traitement auditif et/ou du langage à la naissance, à six mois et ultérieurement en âge préscolaire ou scolaire ; dans quelle mesure les ERPs enregistrés à la naissance et à six mois permettent de prévoir l’évolution des capacités cognitives préalables à la lecture et de la lecture elle-même.
Patients et méthodes |
La moitié des enfants venaient de familles dont au moins un des parents était dyslexique (groupe à risque), l’autre moitié des enfants (groupe témoin) n’avaient aucun antécédent familial de dyslexie.
Résultats |
Les ERPs précoces étaient corrélés aux traitements phonologiques en âge préscolaire, aux capacités de dénomination de lettres et de perception de la durée des phonèmes ainsi qu’aux performances de lecture et d’écriture en âge scolaire. Ces corrélations étaient généralement plus fortes chez les enfants à risque. Les mesures de groupes démontraient des différences au niveau des ERPs des enfants à risque devenant ultérieurement de mauvais lecteurs par rapport à ceux devenant des lecteurs normaux. Les ERPs mesurés en âge préscolaire différaient également entre les dyslexiques et les lecteurs normaux. Enfin, au niveau comportemental, la perception du langage différait entre les lecteurs normaux et certains dyslexiques mais pas tous les dyslexiques.
Conclusions |
Ces résultats suggèrent que chez les enfants présentant des antécédents familiaux de dyslexie, des différences de développement et d’organisation des circuits nerveux sous-tendant la perception auditive et le langage se maintiennent et s’avèrent déterminantes dans les capacités ultérieures de lecture. Cependant, des anomalies de traitement auditif ou du langage ne constituent vraisemblablement pas une condition suffisante d’apparition d’une dyslexie, elles ne doivent donc être considérées que comme un marqueur endophénotypique ou un facteur de risque.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Dyslexia, Risk factors, Deficit, Auditory processing, Speech processing, Brain event-related potential, ERP, MMN, Development, Infant, Child, School age
Mots clés : Dyslexie, Facteurs de risque, Déficit, Processing auditif, Processing du langage, Potentiels liés à l’événement, ERP, Négativité de discordance, Développement, nourrisson, Enfant, Âge scolaire
Plan
This paper is based on the presentation titled “Infant brain responses are associated with reading related skills before school and at school age” at the Winter Meeting “Maturation and Plasticity” of Société de Neurophysiologie Clinique de Langue Française, Paris, France (17–18 January, 2011). The description of Jyväskylä Longitudinal Study of Dyslexia (JLD) data in this paper is largely based on the referred reviews and articles by the JLD-research group (Lyytinen et al., 2003, 2004, 2005, 2008; see the references at the end). |
Vol 42 - N° 1-2
P. 35-41 - janvier 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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