P33 Syndrome d’apnée du sommeil chez des diabétiques de type 2 coronariens sévères - 10/04/12
Résumé |
Introduction |
Les interrelations entre coronarite et syndrome d’apnée du sommeil (SAS) sont bien connues. Quelle prévalence et profil du SAS peut-on rencontrer chez le diabétique type 2 (DT2) coronarien ?
Patients et méthodes |
94 patients DT2, coronariens sévères (antécédents : IDM n=43, angor instable n=26, angioplastie n=48, pontage n=16), consécutifs, ont bénéficié d’un dépistage systématique du SAS par oxymétrie (3 critères retenus + aspect de la courbe) +/- signes cliniques. En cas d’anomalie, une polysomnographie est réalisée. Le diagnostic de SAS est posé devant un Index Apnée Hypopnée (IAH)>30/h et/ou>20 avec micro éveils >10/h.
Résultats |
51 (54 %) patients présentent un SAS (IAH moyen : 40,7±11/H – micro éveils : 127/H) ont été comparés aux patients DT2 coronariens non apnéiques. Ne sont pas différents : l’âge : 67 vs 68,5 ans, le sex ratio : 1,68 vs 1,39, la fréquence du tabagisme actif : 8,3 vs 8 %, le bilan rénal, lipidique et hépatique. Sont différents : la fréquence de l’insulino-requérance : 72,5 vs 54,3 % - p 0,0001, le taux d’HbA1c : 8,6±1,6 vs 7,8±1,3 % - p < 0,0003, la glycémie à jeun : 1,8±0,5 vs 1,5±0,5 gr/l - p<0,001, le poids : 95,8±12,3 vs 84,2±15,8kg - p<0,001, l’IMC : 35,6±12,8 vs 31±6,5kg/m2 - p<0,002, le tour de taille : 117±11 vs 110±8cm - p<0,05. Les résultats de l’oxymétrie sont significativement différents (p<106) : %SpO2<90 % : 27 vs 4,6 %, index de désaturation : 23,1 vs 7,9, temps SpO2<90 % : 111 vs 18 mn, SpO2 moyenne : 86 vs 90 %, SpO2 la plus basse : 72 vs 85 %.
Conclusion |
La fréquence élevée (54 %) du SAS chez les DT2 coronariens sévères, doit faire rechercher systématiquement ce syndrome dans cette population à haut risque et ce d’autant qu’il existe des manifestations d’insulino-résistance ou des signes cliniques évocateurs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A39 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.