Long-term follow-up: psychosocial outcome of Belgian transsexuals after sex reassignment surgery - 10/05/07
Abstract |
Background |
To establish the benefit of sex reassignment surgery (SRS) for persons with a gender identity disorder, follow-up studies comprising large numbers of operated transsexuals are still needed.
Aims |
The authors wanted to assess how the transsexuals who had been treated by the Ghent multidisciplinary gender team since 1985, were functioning psychologically, socially and professionally after a longer period. They also explored some prognostic factors with a view to refining the procedure.
Method |
From 107 Dutch-speaking transsexuals who had undergone SRS between 1986 and 2001, 62 (35 male-to-females and 27 female-to-males) completed various questionnaires and were personally interviewed by researchers, who had not been involved in the subjects' initial assessment or treatment.
Results |
On the GAF (DSM-IV) scale the female-to-male transsexuals scored significantly higher than the male-to-females (85.2 versus 76.2). While no difference in psychological functioning (SCL-90) was observed between the study group and a normal population, subjects with a pre-existing psychopathology were found to have retained more psychological symptoms. The subjects proclaimed an overall positive change in their family and social life. None of them showed any regrets about the SRS. A homosexual orientation, a younger age when applying for SRS, and an attractive physical appearance were positive prognostic factors.
Conclusion |
While sex reassignment treatment is an effective therapy for transsexuals, also in the long term, the postoperative transsexual remains a fragile person in some respects.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Pour évaluer l'effet de la réassignation sexuelle hormonochirurgicale chez des personnes qui ont un trouble de l'identité de genre il est nécessaire de faire des études de suivi comprenant un grand nombre de patients transsexuels ayant subi l'opération.
But |
Les auteurs veulent savoir comment fonctionnent les transsexuels traités par le genderteam multidisciplinaire de Gand depuis 1985, et cela sur le plan psychologique, social et professionnel après plusieurs années. Ils vont à la recherche de facteurs qui leur permettent de faire un pronostic positif ainsi que d'adapter la procédure.
Méthode |
Parmi 107 transsexuels néerlandophones ayant subi la réassignation chirurgicale de sexe entre 1986 et 2001, 62 sujets (35 MF et 27 FM) ont complété plusieurs questionnaires et ont été interviewés personnellement par des chercheurs qui n'étaient pas impliqués dans le diagnostic et le traitement des sujets.
Résultats |
Le score de la GAF (Axe 4 du DSM-IV) était plus élevé chez les FM que chez les MF (85,2 vs 76,2). On ne pouvait pas observer de différence sur le plan psychologique entre les sujets d'étude et une population normale. En revanche, les sujets qui avaient une psychopathologie antérieure au traitement, gardaient beaucoup plus de symptômes psychologiques. Il y avait une évolution positive au niveau familial et social. Aucune personne n'avait de regrets après la réassignation. Une orientation homosexuelle, un âge jeune au moment de la demande et une apparence physique attirante étaient des facteurs positifs pour le pronostic.
Conclusion |
Le traitement de réassignation sexuelle pour les transsexuels est une thérapie efficace même à long terme. Néanmoins le transsexuel opéré reste une personne fragile en certains domaines.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Transsexual, Gender identity disorder, Sex reassignment surgery, Outcome, Psychosocial functioning, SCL-90, Psychopathology
Mots clés : Transsexualisme, Réassignation de sexe, Suivi à long terme, Psychopathologie, Fonctionnement psychosocial, SCL-90
Plan
Vol 15 - N° 2
P. 126-133 - avril-juin 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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