P263 - Syndrome métabolique et inflammation chez l’enfant. Prendre en charge le poids pour mieux gérer le risque ? Exemple de l’étude OSPEL (Obésité et Surcharge Pondérale de l’Enfant au Luxembourg) - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
Les facteurs de risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires sont associés à l’excès de poids dès l’enfance. Des prises en charge précoces sont d’autant plus importantes à mettre en place que de nombreuses études ont confirmé le risque de continuum entre excès de poids à l’enfance et à l’âge adulte.
Nous avons évalué l’efficacité de 2 processus de perte du poids chez l’enfant âgé de 7 à 17 ans.
Patients et méthodes |
Après tirage au sort, 99 participants ont participé à la prise en charge individuelle classique au Luxembourg (pédiatre, diététicienne). 93 participants ont bénéficié d’un programme multidisciplinaire (éducation diététique, activité sportive ludique, soutien psychologique) en groupe, pendant 4 mois, 2 fois par semaine, avec les parents. L’évolution des 2 thérapies a été évaluée à 4 et 12 mois : paramètres anthropométriques (Z Scores de l’IMC et du tour de taille), cliniques et biologiques (tension artérielle, glycémie, insulino-résistance, triglycérides, HDL- et LDL-cholestérol, syndrome métabolique, Protéine C-Réactive, fibrinogène, leptine, adiponectine et résistine). La perception de l’état de santé, du bien-être et de l’image corporelle, l’alimentation et l’activité physique ont également été évalués.
Résultats |
A 4 mois, les résultats ont été majoritairement en faveur de la thérapie multidisciplinaire, mais ont régressé dès que l’enfant a quitté le groupe.
Après 12 mois, si aucune thérapie ne s’est démarquée, les changements opérés restent en faveur de la thérapie de groupe.
Aucune thérapie ne montre une supériorité dans les résultats à 12 mois en termes de diminution des indicateurs physiopathologiques, avec apparition de nouveaux cas en cours.
Conclusion |
La question de la durabilité des résultats se pose lorsque l’enfant et sa famille ne sont plus inclus dans un processus encadré et multidisciplinaire. Une durée plus longue de coaching intensif serait potentiellement plus efficace et à tester.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A95 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.