The gut-brain axis: a major glucoregulatory player - 04/01/11
Abstract |
Glucose homeostasis corresponds to the overall physiological, cellular, and molecular mechanisms which tightly maintain the glycaemia between 4.5 and 6 mM. The resulting blood glucose concentration is the consequence of a balance between the mechanisms that ensure the entry and the output of glucose in the blood. A dynamic balance needs hence to be perfectly achieved in order to maintain a physiological glycaemic concentration. Specialized cells from the intestine continuously detect changes in glucose concentration and send signals to peripheral tissues and the brain through the vagus nerve. The molecular mechanisms involved in glucose detection have not been perfectly defined but could resemble those from the insulin-secreting beta cells. The brain then integrates the enteric and circulating endocrine signals to generate a new signal towards peripheral tissues such as the pancreas, liver, muscles, and blood vessels. This metabolic reflex is called anticipatory since it allows the peripheral tissues to prepare for the adequate handling of nutrients. Diabetes is associated with an impaired anticipatory reflex, which hampers the proper detection of nutrients and leads to hyperglycaemic episodes. Recently, GLP-1-based therapies have demonstrated the improvement of glucose detection and their efficacy on glycaemic control. Although not yet fully demonstrated, GLP-1-based therapies regulate glucose sensors, which leads to the glycaemic improvement. Certainly other molecular targets could be identified to further generate new therapeutic strategies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
L’homéostasie glucidique correspond à l’ensemble des mécanismes physiologiques, cellulaires, et moléculaires qui ajustent étroitement la glycémie entre 4,5 et 6 mM. Les variations de la glycémie qui résultent de l’entrée ou de la sortie du glucose de l’organisme et du sang doivent sans cesse être corrigées. Un équilibre dynamique est donc mis en place entre les mécanismes responsables de l’utilisation du glucose par les tissus et ceux qui concourent à sa production. Des cellules spécialisées de la sphère entérique détectent les variations glycémiques entre le sang artériel et la veine hépatoportale. Ces glucostats envoient des signaux nerveux via le nerf vague jusqu’au tronc cérébral qui relaie l’information vers l’hypothalamus. Ce dernier intègre également les messagers du sang circulant, comme les hormones et nutriments, puis adresse un nouveau message vers les tissus périphériques comme le foie, le pancréas, l’intestin, ou encore les vaisseaux sanguins. Ce réflexe métabolique est appelé anticipateur car il permet aux tissus d’être préparés en vue de l’utilisation des nutriments lors d’un repas. Les incrétines font partie des mécanismes importants impliqués. Ainsi, chez le sujet diabétique les thérapies fondées sur le GLP-1 sont particulièrement efficaces car elles prennent en compte de nombreuses cibles périphériques en activant cet arc réflexe métabolique. De nouvelles voies thérapeutiques sont ainsi envisageables qui permettraient une régulation fine de l’axe intestin-cerveau-tissus périphériques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Diabetes, Incretins, Autonomic nervous system, Review
Mots clés : Diabète, Incrétines, Système nerveux autonome, Revue
Plan
Vol 36 - N° S3
P. S54-S58 - octobre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.