Déterminer la valeur potentielle d’une technique récente à savoir les séquences de diffusion en IRM avec mesures du coefficient apparent de diffusion (ADC) dans le bilan d’extension ganglionnaire des cancers pelviens.

Etude prospective portant sur 25 patientes atteintes d’un cancer pelvien et ayant bénéficié d’un bilan IRM (1,5 Tesla GE) avec séquence en diffusion (valeur b 800 s/mm²) et mesure de l’ADC sur les adénopathies. Les résultats de l’IRM ont été comparés à ceux du TEP scanner et du staging chirurgical. Le but est de mieux différencier les adénopathies tumorales de celles inflammatoires grâce l’ADC.

II existerait une corrélation entre ADC et extension ganglionnaire tumorale. Son étude permettrait d’apporter des informations supplémentaires en complément de l’IRM conventionnelle pour déterminer l’envahissement tumoral. Plus l’ADC est bas (= 1,15×10⁻³ mm²/s), plus les risques d’extension tumorale sont importants. Plus l’ADC ganglionnaire est haut (= 1,4×10⁻³ mm²/s), plus les chances d’avoir un ganglion sain sont grandes.

Le calcul de l’ADC est une méthode prometteuse pour la détection des adénopathies envahies dans le cadre du bilan d’extension régional des cancers pelviens.