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Infections sexuellement transmissibles et contaminations sexuelles par le virus de l’immunodéficience humaine dans les armées françaises en 2006 - 12/05/09

Doi : 10.1016/j.annder.2009.03.006 
L. Ollivier a, , V. Pommier de Santi a, J.-J. Morand b, O. Romand a, G. Desjeux c, A. Mrabet a, C. Verret d, A. Mayet d, A. Todesco a, R. Migliani a, J.-P. Boutin a
a Département d’épidémiologie et de santé publique Sud, institut de médecine tropicale du service de santé des armées (IMTSSA), direction interarmées du service de santé, SP 85 002, 00812 Armées Marseille, France 
b Service de dermatologie vénéréologie, hôpital d’instruction des armées A.-Laveran, Marseille, France 
c Caisse nationale militaire de sécurité sociale (CNMSS), Toulon, France 
d Département d’épidémiologie et de santé publique Nord, École du Val de Grâce îlot Bégin Saint-Mandé, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

La population militaire constitue un groupe à risque d’exposition aux infections sexuellement transmissibles (IST). C’est pourquoi une surveillance épidémiologique spécifique des IST et des séroconversions au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) existe dans les armées françaises depuis 1996.

Méthodes

Toutes les IST et les séroconversions au VIH répondant aux critères de déclaration et survenant chez un militaire français en activité sont déclarées par un médecin militaire, quel que soit le lieu de diagnostic. Les taux d’incidence sont calculés à partir des effectifs des militaires fournis par l’Observatoire social de la défense.

Résultats

En 2006, 67 IST et dix contaminations sexuelles par le VIH ont été notifiées dans les armées. Le taux d’incidence des IST et des séroconversions au VIH était égal respectivement à 19,2 et 2,8 cas pour 100 000. La gonococcie était l’IST la plus fréquemment déclarée. La moitié des séroconversions au VIH ont été diagnostiquées au stade de la primo-infection. Le lieu de contamination probable était la France métropolitaine pour 59,7 % des IST et l’étranger pour 70,0 % des séroconversions au VIH.

Discussion

Les IST et les séroconversions au VIH constituent un sujet de préoccupation du service de santé des armées même si leurs taux d’incidence sont faibles.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Background

Servicemen constitute a group at risk for exposure to sexually transmitted diseases (STD) and for this reason specific surveillance of STD and human immunodeficiency virus (HIV) seroconversion has been conducted in the French Armed Forces since 1996.

Methods

All cases of STD and HIV seroconversion occurring in military personnel and corresponding to the notification criteria are reported by a military doctor, wherever the diagnosis is made. Incidence rates are calculated based on numbers of military personnel provided by the Ministry of Defence Social Observatory.

Results

In 2006, 67 cases of STD and 10 of HIV seroconversion due to sexual contamination were reported in the French Forces. The incidence of STD and HIV seroconversion was respectively 19.2 and 2.8 cases per 100,000. Gonorrhoea was the principal notified STD, with half of the cases of HIV seroconversion involving acute HIV infection. 59.7% of STD and 70.0% of HIV seroconversion were contracted in metropolitan France.

Discussion

STD and HIV seroconversion remain a subject of concern for the French Medical Forces despite low rates of incidence.

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Mots clés : IST, VIH, Armée française

Keywords : STD, HIV, French armed forces


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Vol 136 - N° 5

P. 412-418 - mai 2009 Retour au numéro
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