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COL1-02 Prévalence de la fibrose hépatique F3/F4 au sein de la Cohorte ANRS C013- HEPAVIH - 03/07/08

Doi : 10.1016/S0399-077X(08)73012-9 
I. Poizot-Martin, P. Bonnard, M. Winnock, L. Dequae Merchadou, G. Pialoux

le Groupe d’études HEPAVIH

Hôpital Sainte-Marguerite, CISIH-SUD, Pôle Oncologie Spécialités Médicales et Chirurgicales, 13009 Marseille, France 

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Résumé

Objectif

Estimer la prévalence de la fibrose hépatique extensive parmi des patients co-infectés VIH/VHC et/ou VHB.

Méthodes

Étude transversale réalisée au sein de la cohorte ANRS HEPAVIH ANRS CO13 mise en place en France en 2006. Les patients avec un score METAVIR F3 et F4 déterminé par fibrotest et/ou ponction biopsie hépatique (PBH) et/ou fibroscan (> 9,5 Kpa) étaient considérés comme des cas de fibrose extensive.

Résultats

Au 07 janvier 2008, les données de 528 patients de la cohorte étaient analysées : 290 patients (55 %) avaient un score METAVIR F3/F4 (230 hommes, âge médian : 45 ans, médiane de suivi de l’infection par le VIH et le VHC : 17 ans ; 5 triple infections avec VHB) étaient identifiés. 281 de ces patients ont eu une évaluation du score METAVIR par Fibrotest, 194 par PBH et 200 par Fibroscan. 270 patients étaient sous traitement antirétroviral depuis en moyenne 8 ans (2 NRTI + 1 IP : n = 163, dont 47 % avec ATV et 3 % avec IDV ; 2 NRTI + 1 NNRTI : n = 35 ; 3 NRTI : n = 24). 192 patients (66 %) avaient une charge virale VIH indétectable. La médiane des CD4 était de 397/mm3 (médiane nadir CD4 : 118/mm3). 136/252 (54 %) avaient reçu au moins un traitement anti-VHC (échec : n = 102 [75 %] ). Le genotype VHC (G) était G1 pour 55,5 % des patients, G2 pour 2 %, G3 pour 18,6 %, G4 pour 14,5 % et G5 pour 2 patients. Parmi les 122 patients avec une cirrhose (42 %), 14 (14 %) avaient un stade Child-Pugh B et 1 % un stade Child-Pugh C. Une consommation d’alcool était déclarée chez 75 % des patients, en cours pour 43 % d’entre eux.

Conclusion

La forte prévalence de fibrose extensive au sein de cette cohorte VIH majoritairement infectée par un VHC-G1 signifiait un risque élevé de décompensation et pour certains, la nécessité d’une transplantation. Le taux élevé d’échec au traitement souligne le besoin urgent de molécules plus efficaces.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 38 - N° S2

P. 110 - janvier 2008 Retour au numéro

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