The interest in experimental use of coronary arteries of swine as a stage towards their application in human hearts justifies the need for obtaining a detailed anatomical understanding of those arteries, particularly to evaluate similarities and differences. However, we did not find any citations about anatomical indicators of coronary dominance among swine in the literature. Many authors have used the crux cordis and the origin of the posterior interventricular branch as references for defining three types of pattern in human hearts: right, balanced and left dominance. We used 30 hearts fixed in 10% formalin from male and female Landrace swine aged five to six months, weighing 80 to 110kg. The branch corresponding to the subsinuosal interventricular sulcus came from the right coronary artery (96.7%) or from both coronary arteries (3.3%). The subsinuosal interventricular branch presented at least one small branch that went beyond the crux cordis. The apical area presented predominance of the paraconal interventricular (left anterior descending) branch in 43.3%, the subsinuosal interventricular branch in 23.3% and presence of both arteries in 33.3%. The left coronary artery emitted 54.5% of the ventricular branches and the right coronary artery 46.5%. Taking the crux cordis and the subsinuosal interventricular branch as references, the arterial pattern in swine hearts is right dominance. The diversity of the apical pattern and the balance in the distribution of ventricular branches do not allow this to be used as an approach in isolation. The similarities between human and swine hearts also apply to the coronary artery pattern.

L’intérêt de l’utilisation des artères coronaires de porc en pathologie expérimentale en vue de son application pour la pathologie humaine justifie la connaissance anatomique détaillée de ces artères afin d’établir les ressemblances et les différences entre ces deux espèces. Toutefois, nous n’avons pas trouvé de citations dans la littérature sur les critères anatomiques de dominance coronaire chez le porc. En utilisant la crux cordis et l’origine de la branche interventriculaire postérieure comme références, il a été possible de définir trois modèles dans le cœur humain : dominance droite, dominance équilibrée et dominance gauche. Nous avons étudié 30 cœurs de porcs Landrace, des deux sexes, âgés de cinq à six mois et pesant de 80 à 110kg fixés dans le formol à 10 %. Les branches des artères coronaires ont été disséquées avec une attention particulière pour les niveaux considérés comme les références de la dominance. La branche correspondant au sillon interventriculaire sous-sinusal provient de l’artère coronaire droite (96,7 %) ou des deux artères coronaires (3,3 %). La branche interventriculaire sous-sinusal donne naissance à au moins une branche de petit calibre qui passe en pont au-dessus de la crux cordis. La région de l’apex montre une prédominance de l’artère interventriculaire paraconale (artère antérieure gauche descendante) dans 43,3 % des cas ; la prédominance de l’artère interventriculaire sous-sinusal dans 23,3 % des cas et la présence des deux artères dans 33,3 % des cas. L’artère coronaire gauche donne naissance à 54,5 % des branches ventriculaires et l’artère coronaire droite, à 46,5 %. En utilisant comme référence la crux cordis et la branche interventriculaire sous-sinusal, le modèle artériel dans les cœurs de porcs est celui de la dominance droite. La diversité observée pour la région apicale et l’équilibre de la distribution des branches ventriculaires ne permettent pas leur utilisation comme critères uniques. Les ressemblances du cœur entre êtres humains et porcs s’appliquent aussi aux artères coronaires.