Aspects épidémiologiques de la fièvre Q humaine en Indre-et-Loire entre 2003 et 2005 et confrontation à la fièvre Q caprine - 14/05/08
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Résumé |
Objectifs |
La chronicité est le risque principal de la fièvre Q (FQ) transmise par voie respiratoire. L’Indre-et-Loire est un département rural à tradition d’élevage caprin. Nous y avons étudié l’épidémiologie de la FQ humaine.
Méthode |
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective des cas humains de FQ entre 2003 et 2005, recensés à partir des résultats de sérologie (immunofluorescence indirecte) de l’ensemble des laboratoires du département. Les données animales sont issues des sérologies (Elisa) réalisées lors des avortements déclarés en 2006 et du sondage volontaire de 156 élevages caprins en PCR sur lait de mélange en 2005.
Résultats |
Quarante cas humains ont été analysés : 38 formes aiguës (11 atteintes pulmonaires, dix hépatiques, dix hépatopulmonaires et deux cas de fièvre isolée) et six formes chroniques (quatre cas d’endocardite). Seize cas (40 %) exerçaient une profession à risque dont dix (25 %) travaillaient régulièrement auprès de chèvres. Un contact avec les produits de parturition a été objectivé pour huit malades (20 %). Tous les cas humains étaient domiciliés au sud de la Loire. En 2005, la surveillance de l’infection à C. burnetii a retrouvé 20 % d’élevages positifs en PCR sur lait de mélange et 49 des 75 cas d’avortement avec sérologie positive en Elisa. Ces marqueurs d’infection caprine étaient situés au sud de la Loire dans 92 % des cas (45/49).
Conclusion |
La répartition géographique des cas humains et de l’infection caprine apparaissent très proches. La possibilité d’identifier des zones à risque élevé permettra d’y renforcer l’information pour un dépistage précoce et une meilleure prévention.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
Chronic infection is the major risk of Q fever. C. burnetii infections result from the inhalation of contaminated aerosols. Indre-et-Loire is a rural French area with numerous goat farms. We evaluated human Q fever epidemiology and compared it with Q fever in goats.
Design |
This retrospective study was made between 2003 and 2005. The diagnosis of C. burnetii infection was based on serologic findings from all the subdivision laboratories. Antibodies were detected by using indirect immunofluorescence. Farm animal data was processed by ELISA on blood samples from goats and cattle after Q fever related abortion in 2006 and results of PCR-processed milk samples from 156 goat farms.
Results |
Forty human cases were studied: 38 acute Q fever (11 pneumonia, 10 hepatitis, 10 pneumonia with hepatitis, two isolated fever) and six chronic Q fever (four endocarditis). Sixteen patients (40%) had been professionally exposed, 10 (25%) of whom were goat farmers. Eight (20%) had been in contact with placenta. All the human cases were located in the south of Indre-et-Loire. Twenty percent of the volunteer goat farms had at least one milk sample positive for Q fever by PCR. Forty-nine of the 75 goat abortion samples were positive in ELISA. Ninety-two of the goat farms with positive samples were located in the south of Indre-et-Loire.
Conclusion |
This study revealed similar location of human and caprine Q fever. Identifying such geographical correlation may lead to improving prevention and detection.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Coxiella burnetii, Fièvre Q caprine, Infection professionnelle
Keywords : Coxiella burnetii, Caprine Q fever, Professional infection
Plan
Vol 38 - N° 4
P. 215-224 - avril 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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