Follow-up of children or teenagers with paroxysmal supraventricular tachycardia, but without pre-excitation syndrome - 01/11/17
Summary |
Background |
Paroxysmal supraventricular tachycardia (SVT) is considered benign in children if the electrocardiogram in sinus rhythm is normal, but causes anxiety in parents, children and doctors.
Aims |
To report on the clinical and electrophysiological data from children with SVT, their follow-up and management.
Methods |
Overall, 188 children/teenagers (mean age 15±2.8 years) with a normal electrocardiogram in sinus rhythm were studied for SVT, and followed for 2.3±4 years.
Results |
SVT was poorly tolerated in 30/188 children (16.0%). SVT was related to atrioventricular nodal reentrant tachycardia (AVNRT) (n=133) or atrioventricular reentrant tachycardia (AVRT) over a concealed accessory pathway (n=55; 29.3%). Ablation of the slow pathway (n=66) or the accessory pathway (n=43) was performed without general anaesthesia, 2±3 years after initial evaluation. Failure or refusal to continue occurred in 18/109 (16.5%) children: 7/66 with AVNRT (10.6%), 11/43 with AVRT (25.6%) (P<0.001). Symptoms of SVT recurred in 20/91 children (22.0%) with apparently successful ablation: 6/91 (6.6%) had real SVT recurrence; 14/91 (15.4%) had only a sinus tachycardia, more frequent in AVNRT (11/59; 18.6%) than AVRT (3/32; 9.4%) (P<0.05). In 13 children treated with an antiarrhythmic drug (AAD), SVT recurred in four; two presented AAD-related syncope. In 66 untreated children, one death was noted after excessive AAD infusion to stop SVT; the others remained asymptomatic or had well-tolerated SVT.
Conclusions |
At the time of ablation, SVT management remains difficult in children. Indications for ablation are more common in AVRT than in AVNRT, but failures are frequent; 22.0% remained symptomatic after successful ablation, but false recurrences were frequent (15.4%). Without ablation, one third had a spontaneous favourable evolution.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Les tachycardies supraventriculaires paroxystiques (TSVP) de l’enfant sont considérées comme bénignes si l’ECG en rythme sinusal (RS) est normal mais entraînent l’anxiété de l’enfant, ses parents, du médecin.
Objectifs |
Rapporter les données cliniques et électrophysiologiques des TSVP chez l’enfant.
Méthodes |
Cent quatre-vingt-huit enfants/adolescents, d’âge moyen 15±2,8 ont été étudiés pour une TSVP et suivis 2,3±4ans.
Résultats |
La TSVP était mal tolérée chez 30 (16,0 %). Elle était due à une réentrée intranodale (TRIN) (n=133), une réentrée dans un faisceau accessoire (FA) latent (n=55 ; 29,3 %). L’ablation de la voie lente (n=66), du FA (n=43) a été réalisée sans anesthésie générale 2±3ans après l’évaluation initiale. Un échec est survenu 7/66 enfants (10,6 %) avec une TRIN, 11/43 (25,6 %) avec un FA (p<0,001). Les symptômes récidivaient chez 20/91 enfants (22,0 %) : 6/91 (6,6 %) avec une vraie récidive ; 14/91 (15,4 %) avec une tachycardie sinusale, plus fréquente en cas de TRIN (11/59 ; 18,6 %) que de FA (3/32 ; 9,4 %) (p<0,05). La TSVP récidivait chez 4 des 13 enfants traités par antiarythmiques (AA) et 2 présentaient une syncope. Chez 66 enfants non traités, un décès a été rapporté à un excès d’AA pour arrêter une TSVP. Les autres sont asymptomatiques ou ont des TSVP bien tolérées.
Conclusions |
À l’époque de l’ablation, la conduite à tenir en cas de TSVP de l’enfant reste difficile. Les indications d’ablation sont plus fréquentes en cas de FA latent que de TRIN mais les échecs sont fréquents. Vingt-deux pour cent restent symptomatiques après une ablation réussie mais les fausses récidives sont fréquentes (15,4 %). Sans ablation, un tiers ont une évolution spontanément favorable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Supraventricular tachycardia, Children, Follow-up, Ablation
Mots clés : Tachycardie supraventriculaire, Enfants, Suivi, Ablation
Abbreviations : AAD, AP, AVNRT, AVRT, EPS, SVT
Plan
Vol 110 - N° 11
P. 599-606 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.