O9 - Maladie d'Alzheimer et conscience du trouble par le malade. Conséquences pour l'aidant principal. Étude PIXEL - 01/03/08
Ph. Thomas [1],
B. Montagne [1],
S. Chantoin [1],
J. Belmin [1],
B. Montagne [1],
J.P. Clément [1],
C. Hazif Thomas [1],
M.A. Le Bruchec [1],
R. Billon [1]
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408 patients déments en majorité Alzheimer, vivant à domicile sur le territoire métropolitain, ont été suivis par un neurologue, un psychiatre ou un gériatre. Un questionnaire détaillé d'évaluation de la situation familiale a été rempli par l'aidant familial principal. L'étude présente a porté sur l'appréciation de la conscience du malade sur ses troubles et ses conséquences sur sa vie à domicile. 164 aidants considéraient que le patient était conscient de sa maladie. Les malades considérés comme conscients sont moins dégradés au MMS, mais de façon non significative, que les autres. Ils présentent une maladie moins sévère au GDS et selon l'appréciation des aidants. Ils sont moins agressifs, moins fugueurs, moins agités. Par contre, ils sont plus démotivés. L'aidant a davantage de disponibilité dans sa vie quotidienne. La conscience du trouble est donc liée à une meilleure tolérance de l'aidant principal et est probablement en relation avec un meilleur contrôle comportemental du malade.
PIXEL Étude inter universitaire Bobigny, Limoges, Poitiers Financement Novartis. Soutien France Alzheimer et Association des Neurologues Libéraux de Langue Française
© 2001 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 157 - N° 10
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