Biomécanique du membre inférieur - 31/01/12
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Résumé |
Le membre inférieur a pour caractéristique essentielle d'assumer la portance du corps humain et d'en assurer ses déplacements. À ce titre, il fonctionne essentiellement en chaîne fermée et, donc, privilégie la stabilité par rapport à la mobilité, contrairement au membre supérieur. La hanche appartient au complexe lombo-pelvi-fémoral. Sa profondeur, sa congruence et l'épaisse masse musculaire qui la recouvre lui garantissent une stabilité rendue économique par le bras de levier du col fémoral et aussi le fort hauban latéral que représente le deltoïde fessier de Farabeuf, prolongé jusqu'au genou par le tractus iliotibial. Le genou est doublement asservi : à l'équilibre gravitaire sus-jacent et à la stabilité au sol du segment sous-jacent. Sa mobilité, surtout sagittale, doit composer avec les rotations du tronc qui lui sont transmises, ce qui est autorisé par la non-congruence totale de cette jonction. Ce fait est compensé par un formidable ensemble capsuloligamentaire, soutenu par un appareil extenseur extrêmement puissant, lui-même soulagé, en chaîne fermée, par un appareil extenseur postérieur (ischiojambiers et gastrocnémien). Les contraintes sont grossièrement proportionnelles à la flexion du genou. La cheville et le pied fonctionnent en un ensemble à vocation tridimensionnelle. La stabilité s'accompagne des modifications nécessaires au bon placement du pied au sol, le pied devant être assez souple pour assumer cette adaptation, tout en restant assez rigide pour transmettre correctement les contraintes auxquelles il est soumis. Pour assumer ce cahier des charges, le pied dispose, outre d'une architecture d'interligne assurant une déformabilité contrôlée, d'un entrait plantaire à toute épreuve additionnant à la fois de puissantes structures passives et des structures actives en appoint. Sur le plan dynamique, le pied et sa chaussure doivent assurer l'amortissement des contraintes, la propulsion du corps, notamment dans les accélérations et la marche en montant un plan incliné et enfin le pivotement lors du quitter du sol.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Biomécanique, Physiologie articulaire, Cinésiologie, Mobilité, Stabilité, Contraintes, Membre inférieur
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