Échographie pelvienne de l’enfant et de l’adolescente - 23/10/10
L’échographie reste la meilleure technique d’imagerie pour l’étude du pelvis de l’enfant, de la naissance à la puberté. Sa réalisation est simple, nécessitant parfois chez le petit enfant une contention par sacs de sable, mais jamais de sédation. Une sonde sectorielle de 5 MHz suffit le plus souvent. Chez le nouveau-né, la sonde de 7,5 MHz peut être utilisée et chez l’adolescente, la sonde de 3,5 MHz est souvent utile. L’examen par sonde endovaginale n’est effectué qu’en fonction de l’activité sexuelle de l’adolescente.
La seule difficulté est d’obtenir une réplétion vésicale suffisante pour visualiser le corps utérin et les ovaires qui sont haut situés dans le pelvis de l’enfant. Chez le petit, on peut donner un biberon avant l’examen et éviter une miction trop rapide en « glissant » la sonde sous la couche sans trop le déshabiller. La sensation de froid fait en effet très souvent uriner les nourrissons. À tout âge, il faut être patient et n’effectuer l’examen que lorsque la vessie est suffisamment pleine.
Un repérage initial, par des coupes transversales, de la situation médiane ou latérale de l’utérus permet d’effectuer une coupe sagittale strictement dans l’axe utérin et de mesurer au mieux la hauteur utérine. L’épaisseur du corps utérin est appréciée en coupes sagittales et transversales. C’est cette épaisseur qui se modifie lors du développement utérin alors que celle du col reste quasiment stable. Les ovaires sont repérés en coupes transversales et longitudinales en arrière de la vessie, en dedans de la paroi musculaire du pelvis et en avant des vaisseaux iliaques internes. Leur volume peut être estimé selon la formule approchée : V = ½ longueur × largeur × épaisseur. En pratique, on se contente de la mesure la plus exacte possible du grand axe de l’ovaire.
Les examens par scanner sont de plus en plus rares et réservés aux bilans d’extension de masses pelviennes ou pour la caractérisation de calcifications au sein des tissus.
En revanche, l’IRM est de plus en plus pratiquée en complément de l’échographie, pour la caractérisation des masses pelviennes, pour l’exploration, chez les jeunes filles, de syndromes des ovaires polymicrokystiques et de plus en plus pour les bilans de dysménorrhées sévères à la recherche d’endométriose.
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