Chez les sujets âgés, les difficultés avec l’alcool, comme leurs conséquences, confrontent les soignants à un exercice inhabituel, voire déroutant. Parfois, par défaut de connaissances ou d’expériences cliniques, les soins peuvent être improvisés plutôt qu’élaborés. Les attitudes et les ressentis des personnels soignants varient alors, s’inscrivant dans un panel de comportements positifs ou négatifs. Ces comportements, au même titre que les connaissances, tirent profit des formations et surtout du soutien institutionnel. Dès la formation initiale et au cours de l’exercice professionnel, les infirmiers peuvent être aidés afin de non seulement maintenir des attitudes positives, mais aussi de prévenir et modifier d’éventuelles contre-attitudes.