Don d’organes et population tunisienne, attitude et opinion ? - 08/09/09
Tunisian survey about organ donation, attitude and opinion?
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Objectif |
Le prélèvement d’organes humains en Tunisie reste en deçà des besoins. Ceci est en partie dû au refus des familles à ce que l’on prélève les organes de leurs proches en mort encéphalique. Nous avons réalisé une enquête sur un échantillon représentatif de la population de la capitale tunisienne (2,8 millions habitants) avec comme objectif de préciser, parmi les personnes refusant cette notion du don cadavérique, les déterminants du refus pour individualiser des pistes d’action.
Méthodes |
Ce sondage d’opinion a été effectué dans la région de Tunis entre le mois de mars 2006 et le mois de février 2007. Les 16 questions de l’enquête répondaient à quatre thèmes principaux à savoir l’évaluation des connaissances, l’opinion et l’attitude du citoyen, la justification explicite du refus et les déclarations avancées en cas de refus du don d’organes.
Résultats |
80,7 % des 902 individus sondés connaissaient la greffe d’organes en Tunisie. Une personne sur deux acceptait de donner ses organes après la mort. Parmi le groupe d’enquêtés refusant le don de leurs organes après la mort, l’absence d’un plaidoyer clair a été observée dans 55,3 % des cas. L’atteinte à l’intégrité du corps après la mort ainsi que l’obstruction religieuse étaient en tête de liste des déterminants du refus avec respectivement une prévalence de 79,9 % et 63,1 %.
Conclusion |
La quête dans la relation corps et spiritualité et l’individualisme comportemental sont les deux explications de l’ampleur de ce phénomène de refus du don d’organes à Tunis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
In Tunisia organ donation stays very low. This is in part due to family’s opposition in brain death situation. We realized a survey on a representative group of the Tunis’s population (2.8 millions citizens) in the aim to clarify, among persons refusing organ donation, the prevalence of refusals determiners to individualize actions.
Methods |
This survey was made in the region of Tunis between March 2006 and February 2007. The 16 questions of the survey were classified in four subjects: organ donation knowledge, opinion and attitude of the citizen, explicit justification and statements advanced in case of organ’s donation refusal.
Results |
80.7% of citizens sounded are informed with the possibility of organ transplant in Tunisia. Only 50% of persons agree to accept organ donation after dying. Among the group refusing organ donation after dying, the absence of an understandable argument is recorded in 55.3% of cases. The violation on body integrity after death as well as religious obstruction are at the head of list of statements advanced in case of organ’s donation refusal with respectively 79,9% and 63.1%.
Conclusion |
Relation researched between bodies and spirituality and individualism are the two explanations of this phenomenon of refusal of organ donation in Tunisia.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?