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État de la prise en charge addictologique par les généralistes dans le nord de Paris - 14/03/18

State of addiction care by general practitioners in north Paris

Doi : 10.1016/j.respe.2017.12.001 
V. Clergue-Duval a, , E. Pot b, J. Azuar c, d
a Département de médecine générale, université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, 75018 Paris, France 
b CSAPA Espace Murger, hôpital Fernand-Widal, AP–HP, 75010 Paris, France 
c Service de médecine addictologique, hôpital Fernand-Widal, AP–HP, 75010 Paris, France 
d Faculté de médecine, université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, 75018 Paris, France 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Wednesday 14 March 2018
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

Position du problème

Les médecins généralistes (MG) sont pleinement concernés par la prise en charge des patients souffrant d’addiction et doivent pouvoir s’appuyer sur un réseau spécialisé. L’objectif de l’étude était d’évaluer la prévalence du suivi des addictions par les MG, leur utilisation des structures de soins addictologiques et leurs besoins en correspondants spécialisés.

Méthodes

Tous les MG libéraux et salariés des 9e, 10e, 18e et 19e arrondissements de Paris ont été contactés par téléphone et un questionnaire a été adressé à ceux qui l’acceptaient.

Résultats

Cent trente-huit MG ont répondu (âge médian 57 ans, 38,4 % de femmes, 54 % en cabinet individuel) ; 78,9 % recevaient au moins un patient par semaine pour une alcoolodépendance ; 38,1 % recevaient au moins un patient par mois pour les opiacés et 40,2 % pour le cannabis ; 46,8 % réalisaient des sevrages ambulatoires en alcool et 65,0 % en tabac ; 86,1 % des MG avaient une structure addictologique d’aval identifiée, 69,6 % déclaraient manquer de correspondants pour au moins un produit et 75,4 % pour au moins une situation spécifique.

Conclusion

La majorité des MG du nord de Paris prenaient en charge des patients atteints de troubles de l’usage de produits, travaillaient avec les structures d’addictologie et manquaient tout de même de correspondants spécialisés. Des optimisations sont proposées pour fluidifier les échanges.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Background

General practitioners (GPs) are fully concerned with the care of patients suffering from addiction and must have the support of a specialized network. The aim of the study was to evaluate the prevalence of the addict follow-up care by GPs, their use of addictological care facilities and their needs in communicating with specialists.

Methods

Private and salaried GPs working in the 9th, 10th, 18th and 19th districts of Paris were contacted by phone, and a questionnaire was sent to those who agreed to respond.

Results

One hundred and thirty-eight GPs responded (median age 57 years, 38.4% women, 54% in private practice). In total, 78.9% received at least one patient weekly for alcohol dependence, 38.1% received at least one patient monthly for opiates and 40.2% for cannabis. They managed ambulatory alcohol (46.8%) and tobacco (65.0%) withdrawal schemes. Among GPs, 86.1% worked with the support of an addictological care facility structure, 69.6% reported lack of specialists for at least one product and 75.4% for at least one specific situation.

Conclusion

The majority of GPs in north Paris providing care for patients with substance use disorder, worked with addictological care facilities structures. However, they noticed a lack of specialists with whom to communicate. Optimizations are proposed to facilitate interaction.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Addiction, Médecine générale, Parcours de soins, Réseau de santé

Keywords : Addiction, General practice, Care pathway, Health network


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